Chère madame la directrice,
je m'appelle Xu Ming Hao, mais mes fans m'appellent parfois The8, Little 8 ou Fairy.J'ai actuellement 21 ans, car je suis né le 7 novembre 1997 à Anshan et je suis chinois. En plus d'être élève à VIP, je suis surtout idol. Si vous voulez tout savoir je suis danseur et chanteur au sein du groupe Seventeen et mes activités sont gérées par l'agence Pledis Entertainment. En ce qui concerne ma famille j'ai une famille dont je suis assez distant. Étant donné que je n'ai aucun secret pour vous madame la directrice, vous pouvez aussi savoir que je suis peut-être bisexuel et je suis désespéré en amour. J'aimerais m'inscrire à VIP University dans le secteur Baewoo Masters car mon agence ne veut pas que je m'inscrive en danse, et être acteur, ça a l'air cool.
Je vous joins les renseignements demandés pour l'inscription.

Ton caractère
Au quotidien on me décrit comme étant distant, moqueur, peu attentionné, sérieux, mais aussi de bon conseil, franc, honnête et joyeux ainsi que sûr de moi, et j'ai pour habitude de m'isoler si je ne suis pas dans mon élément, ainsi que de toujours détourner les conversations.

Qu'est-ce qui te différencie ?
Il a subi une enfance difficile car son père le maltraita qu'il puisse être une superstar, il essaye de se distancer le plus possible de ses premières années. Il se cache à lui-même et aux autres sa dépression, il est de faible constitution et vit très mal sa blessure.

Pré-Débuts

Ming Hao apparaît en 2008 dans l'émission CCTV Zhong Yi Jie Mu, et en 2010 dans Tian Tian Xiang Shang, présentant ses danses.
Il fait ses premières apparitions en Corée dans Seventeen TV, une émission dans laquelle les netizens peuvent voir les différentes performances des participants. Ming Hao arrive fin 2014 dans l'émission et fait partie du line-up final du groupe.

Débuts / Seventeen

2015
Le groupe fait ses débuts le 26 mai 2015 avec un showcase, et leur premier EP intitulé 17 Carat et son single « Adore U » sortira le 29 mai. Le 10 septembre, le groupe revient avec Boys Be, leur deuxième EP, et le lead single « Mansae », et du 24 au 26 décembre, ils effectuent deux concerts nommés 2015 Like Seventeen – Boys Wish.

2016
En février 2016, ils font de nouveau une tournée en Corée du Sud avec les concerts Like Seventeen – Boys Wish Encore Concert.
Leur premier album studio Love & Letter et son single « Pretty U » paraît le 25 avril 2016, et le repackage de l'album sortira le 4 juillet 2016 avec un lead single nommé « Very Nice ». Peu après, le groupe fait une tournée en Asie, le 1st Asia Tour 2016 Shining Diamonds. Le 5 décembre de la même année, leur troisième EP Going Seventeen et la chanson titre « Boom Boom » paraît.

2017
Le 2 janvier 2017, le MV de « Highlight » est mis en ligne, dans lequel Ming Hao et la Performance Team du groupe figurent. Seventeen organise des concerts : 17 Japan Concert: Say The Name #Seventeen au Japon, du 15 au 24 février. Le 22 mai, le 4ème EP du groupe, intitulé Al1, sort avec comme single « Don't Wanna Cry ». Le 4 septembre, un MV du duo Ming Hao et Jun nommé « My I » paraît en ligne. Le 6 octobre, la première tournée mondiale 2017 Seventeen 1st World Tour "Diamond Edge" s'achève, et le 8 octobre, la Performance Team du groupe met en ligne la choréographie de « Lilili Yabbay ».
Teen, Age, le deuxième album studio du groupe, et le single « Clap » sortent le 6 novembre, et Ming Hao co-écrit une partie des paroles de certaines chansons.

2018
A cause de sa blessure, il ne participe pas aux autres projets/promotions du groupe, mais il fait partie du comeback du 5 février 2018, avec un album spécial, Director's Cut, et un nouveau single « Thanks ».
Le 9 mars, Ming Hao met en ligne sa mixtape « NIGHT&RAIN ». Le 30 mai, Seventeen fait ses débuts japonais avec un mini-album nommé We Make You et le single « Call, call, call! ». A partir du 28 juin et jusqu'en octobre, le groupe fait plusieurs concerts Ideal Cut en Asie. Le 16 juillet, le groupe effectue un autre comeback coréen avec un cinquième EP intitulé You Make My Day et la chanson phare « Oh My! ».
Pendant l'été 2018, Ming Hao participe à l'émission de TV réalité chinoise Chao Yin Zhan Ji et dévoile une version chinoise du titre « Clap ».

2019
Le 6ème EP de Seventeen, You Made My Dawn et le single « Home » signe les retours du groupe le 21 janvier 2019. Pendant le tournage de Idol Producer, une émission de survival d'idols chinoise, Ming Hao fait partie des mentors qui donnent des conseils aux participants.
Seventeen sort un nouveau single japonais le 29 mai, « Happy Ending », et le 9 juin, un single solo de Ming Hao paraît, intitulé « Dreams Come True ».

Le soleil se levait sur la maternité d'Anshan. C'était le 7 novembre 1997, et un enfant que ses parents s'empressèrent de nommer Ming Hao venait de naître.
Ming Hao grandit dans cette même ville, petit enfant plein de ressources et d'énergie, qui malgré sa constitution un peu fragile, se prenait déjà pour la star de sa famille, de la ville, du monde entier. Comme tous les enfants, ses rêves d'être célèbre et adoré de tous étaient à moitié pris au sérieux par ses parents, qui l'inscrivirent plutôt aux arts martiaux et surtout le Wushu, préférant que leur enfant sache se défendre et se défouler. Lorsqu'en primaire, il gagna la compétition nationale d'arts martiaux, son avenir était déjà tracé selon son père : il serait champion olympique d'arts martiaux, et renommé, tout comme son fils le désirait. À défaut de reprendre l'entreprise de famille, s'il se consacrait au sport et qu'il y arrivait, son père était satisfait. C'est ainsi que pour développer ses talents, le jeune Ming Hao voulut s'inscrire à un street crew de b-boying (qui résultat en un club plus qu'autre chose, l'âge étant pris en compte) et s'épanouit à apprendre à bouger son corps. Dans le même temps, ses rêves de devenir une superstar grandissaient et sans pour autant être trop arrogant, il voyait déjà son nom sur les lèvres de tous, et c'est en regardant des émissions musicales et de variété sud-coréennes que Ming Hao eut une révélation. Danser, chanter sur scène, c'était ça qu'il voulait faire ; il avait déjà commencé le b-boying et comptait bien le continuer, il ne lui restait qu'à faire de son mieux pour devenir célèbre.
Son père ne fut pas heureux lorsqu'il l'apprit, mais il ne refusa pas non plus de l'inscrire à des cours de danses plus poussés, à défaut de voir sa santé un peu affaiblie.

Dès lors, Ming Hao commença à danser, à répéter, à s'amuser à créer des chorégraphiques dès qu'il le pouvait, et il n'hésitait pas à montrer ses preuves lors de concours ou battles, dont il raffolait même s'il ne gagnait pas tout le temps, pourtant, son père était une constante source de pression, si bien que même si Ming Hao travaillait dur, il fallait toujours plus, toujours mieux.

Malgré tout, sa famille acceptait sa passion en même temps que ses cours, lui faisant même passer plusieurs auditions pour des agences chinoises et coréennes au collège, et c'est à ce moment-là que le jeune commença à se sentir de plus en plus mal. Les entraînements de danse étaient devenus à moitié une passion et à moitié un sport subi, son père le forçant à s'entraîner, lui faisant faire des régimes, lui imposant des leçons privées chez lui pour rattraper les cours, à tel point que Ming Hao se retrouva forcé de danser quasiment toute la journée, pendant des semaines et des semaines, ses contacts avec ses camarades de classe diminuaient tout autant qu'avec sa team de b-boying. Son père lui criait dessus dès qu'il le pouvait, le menaçant de ne plus le considérer comme son fils s'il ne devenait pas populaire immédiatement, et s'il n'entrait pas à la SM, qui gagnait de plus en plus d'importance dans l'univers des idols. Sa mère lui, ne prêtait attention qu'à ses notes, qu'il maintenait tant bien que mal, et essayait de le réconforter. Lui essayait de ne pas tomber enrhumé dès qu'il sortait. C'est donc à 13 ans, en 2010, que le jeune chinois se retrouva à passer une audition, seul, malade, épuisé, vidé de toute envie, sans aucun appui, loin de chez lui, et lorsqu'il apprit qu'il fut refusé, Ming Hao pleura toutes les larmes de son corps. Son père le disputa pendant une journée toute entière, les cris feraient encore écho dans sa tête pendant des années, et au terme de cette journée, il le poussa à auditionner de plus en plus. Ses cauchemars commencèrent à apparaître, qui devenaient de plus en plus fréquents chaque nuit.

Ming Hao se renferma dans le même temps, se considérant sans valeur, voulant tout arrêter, ce qui le maintenait en vie était la danse et le seul plaisir qu'il avait réellement. Ses notes commençaient à baisser sévèrement, sa motivation aussi, mais l'école étant le plus important pour sa mère, et l'adolescent voulait lui faire plaisir, il étudia de plus en plus, pour que ses notes soient au meilleur, aggravant la situation mentale de l'enfant. Son corps peinait à suivre, et il arrivait qu'il fasse des malaises ou qu'il doive s'arrêter de danser pendant plusieurs jours, voire qu'il fasse des compétitions alors qu'il ne tenait presque pas debout.
Chaque jour, il pensait que c'était sa faute si ses parents se disputaient à son propos, qu'il était le pire fils du monde, qu'il n'arrivait pas à satisfaire les demandes de sa famille.

Ming Hao passa alors plus d'un an à s'entraîner, auditionnant dès qu'il le pouvait, mais ses performances diminuaient à vue d'oeil, ses danses étaient fades, sans beauté réelle, sa technique était avancée et son style hip-hop perfectionné — mais jamais une vraie énergie.
Il n'osa jamais demander à son père de se concentrer sur ses études, et au final, il se résigna à tout accepter. Jusqu'à ce qu'il perce, jusqu'à ce qu'il arrive à chanter et danser sur scène, il essaierait tout. Un docteur qu'il vit après un malaise plus important que les autres lui diagnostiqua une dépression et une anxiété majeures, tellement le jeune homme s'épuisait, se renfermait sur lui-même, à tel point qu'il entendit même le terme de « vide » pour le décrire. Sa mère lui dit de ne pas y prêter attention, et qu'il faisait très bien comme il le faisait, ce qu'il crut pour ne pas avoir à essayer d'affronter la vérité — mais les cauchemars, le blâme, la honte, la souffrance, tout était réel.

Le père de Ming Hao arriva ensuite à convaincre sa mère pour qu'il fasse des études de danse dans un lycée loin de chez lui, en internat, ce qui fut à la fois une bénédiction et une malédiction pour Ming Hao. Ses parents ne seraient pas là pour le forcer à danser, mais il avait moins que confiance en lui et ne savait pas ce qu'il allait devenir.
Loin de sa famille, qui le contactait toujours souvent, il arriva à reprendre la danse, mais il n'avait plus tout à fait le même goût pour ce qui était sa passion. Avec de nouvelles amitiés et une nouvelle team de b-boying, Ming Hao fit de son mieux pour s'entraîner, jusqu'à ce qu'il passe une audition pour Pledis Entertainment, pour laquelle il alla même en Corée du Sud.

Lorsqu'il fut accepté en tant que trainee, ses parents envoyèrent tant de messages et l'appelèrent tellement qu'il ne sut quoi répondre. À 16 ans, en 2013, il partit donc pour Séoul, non sans les mille bénédictions de sa famille, et commença son entraînement. Pendant les premiers mois, apprendre le coréen — il avait appris les bases pour auditionner à la SM et à Pledis — était le plus grand défi, car il se sentait finalement bien en dansant, après un nombre interminable d'années à devoir s'épuiser en vain. Les cours de chants et de danse étaient tous à un grand niveau, mais ça ne faisait pas peur à Ming Hao, ou de son nom coréen Myung Ho.
Il rencontra quelques membres de son futur groupe, et arriva à s'entendre avec d'autres trainees. Ils l'autorisaient à faire des erreurs et en même temps, le jeune chinois pouvait avoir de véritables amitiés et dans lesquelles la danse ne se mettrait pas en travers de leur route. Sa santé était meilleure, il arrivait qu'il attrape quelques virus mais il s'en remettait vite, sans que personne n'aie à s'en inquiéter.

Pourtant, rien n'était joué. Si les premiers mois avaient semblé reposants, le reste tourna de nouveau en un enfer pour le jeune homme. Ses parents lui rappelaient souvent qu'il devait faire mieux, qu'il n'était pas encore dans un groupe, qu'il pouvait les décevoir à tout moment. Il essayait de s'ouvrir aux autres trainees de l'agence, il adorait pouvoir partager avec eux mais il n'arrivait jamais à s'intégrer entièrement, de son point de vue.
Dès que Ming Hao put apparaître dans Seventeen TV, ses parents l'obligèrent à avoir des entraînements encore plus intenses, et l'anxiété constante, sa fatigue, ses dures sessions de danse l'épuisèrent chaque jour. Ses crises de dépression l'empêchaient de s'entraîner, car il restait dans son lit, à lire le plus grand nombre de livres qu'il put pour essayer d'arrêter de penser à la danse.

Le plus beau jour de sa vie fut lorsque la Pledis annonça qu'il ferait partie de Seventeen. Ming Hao ne put annoncer immédiatement la nouvelle à ses parents, l'émotion étant trop grande pour qu'il arrive à parler. Ses parents vinrent célébrer son début à Séoul même, pendant que le groupe commençait leurs premières promotions, et Ming Hao tenta d'oublier toute la colère et frustration que ses parents lui avaient fait subir. Il se persuada que son père avait eu raison de le rabaisser autant, que c'était tout pour le plus grand bien, mais il voulut prendre ses distances. Il renoua avec sa mère malgré tout, qui essayait de se faire pardonner.
Dès lors, Seventeen réussit à lui remonter le moral. Il prit une assurance forte, même s'il avait peur de se faire renvoyer du jour au lendemain, mais il s'entendait généralement bien avec tous dès qu'il les voyait, et les entraînements étaient plus joyeux qu'autre chose. Le groupe lui rendit le sourire et il se comportait de mieux en mieux, étant de meilleure humeur, apprenant à tisser des liens avec ses bandmates.
Le soutien de beaucoup, les émissions musicales, les performances ; tout le fit revenir à ses rêves d'enfant, à la joie qu'il espérait ressentir étant gamin de pouvoir montrer qu'il était incroyable devant tous. Les fans le qualifiant de « cool » et de « sexy » dès qu'il montait sur scène le réjouissait, et sa motivation à danser décupla. Seventeen était tout ce qui le réjouissait, bien au delà de la réussite, c'était une vraie famille, une vraie maison, dont il était fier et qu'il voulait montrer à tous.
Au fur et à mesure des années, le groupe arriva à le maintenir dans un état stable, avec des moments douloureux évidemment, mais des réjouissances et des comebacks enchaînés qui faisaient disparaître les zones d'ombres dans leur histoire. Ming Hao fut réellement heureux — ou du moins il le croyait, la pression qui pesait sur lui l'obligeait à danser jusqu'à ce qu'il n'en peuve plus.

Seulement, l'avenir ne lui accorda pas la trève qu'il souhaitait.
Comme chaque soir de libre qu'il avait, Ming Hao était en train de répéter les chorégraphies du prochain comeback de Seventeen. Et à cause de la fatigue, du stress montant, des pressions qui pesaient sur lui, début décembre 2017, il fit une mauvaise chute. Son dos était blessé, et les médecins étaient formels : il fallait qu'il se repose, qu'il reprenne des forces, en bref, il ne fallait plus qu'il danse pendant quelques mois.
Cette nouvelle fut un choc pour lui, et le ramena directement à son état d'adolescent — sans danse, sans la précieuse danse qu'il avait toujours voulu pratiquer, sans le soutien de ses parents, il ne deviendrait rien. Même si le reste du groupe le soutenait, il ne serait plus qu'un homme parmi tant d'autres. Il avait essayé d'argumenter, mais en vain. S'il dansait à nouveau, son état pourrait empirer.
Ming Hao s'enferma dans son dortoir pendant de longues semaines. Il n'avait pas osé alerter ses parents, non, ça serait trop dangereux, malpoli, il ne pouvait pas leur annoncer ça après tant d'années, où sa famille, ses parents avaient tout fait pour qu'il réussisse. Toutes les nuits, ses cauchemars revenaient sans cesse, le fait qu'il était sous médicaments ne l'aidait pas ; il passait ses journées sous sa couette à se maudire, il se sentit délaissé, inutile, seul, malgré la bienveillance des autres membres.

Dès lors qu'il put danser à nouveau, il en fit trop, et son manager ne l'autorisa pas à se surmener, le bloquant de chaque salle d'entraînement possible jusqu'à ce qu'il soit rétabli, mais ils acceptèrent ses solos, duos, ou ses participations à des émissions malgré tout.
C'est par frustration, inaction et par manque d'une personne qui l'aimerait tel qu'il espérait qu'il commença à sortir en boîte, dans des bars, là où il le voulait, et qu'il enchaîna relation sur relation. Ming Hao n'était pas le plus doué en amour, loin de là, et il se retrouva souvent avec des coups d'un soir. Il savait que ce n'était pas sain, ni même raisonnable, mais c'était sa manière à lui de s'en sortir. Il avait besoin de réconfort et d'amour, il voulait donner et recevoir, mais tous ses échecs firent l'effet inverse d'une aide. Il garda toujours ses aventures secrètes, ne voulant rien en dire à ses amis.

Depuis qu'il s'est blessé, il se sent distant de tous les membres — il a peur de devenir un poids, de ne pas avoir la reconnaissance de son groupe qu'il chérit pourtant.
Il a entendu parler de VIP à travers certains membres y étant déjà, et en apprenant qu'il y avait des cours de danse, il a voulu s'inscrire, mais ses managers refusèrent qu'il danse en dehors de ses heures à l'agence. Ming Hao a prétexté vouloir tenter le secteur des acteurs car il savait que pour rester à l'université, il fallait montrer des progrès, et c'était le seul secteur où il se savait capable de progresser (son jeu étant terrible, il ne pouvait que s'améliorer). En vérité, il veut juste s'assurer qu'il aura un endroit où s'entraîner — à condition qu'il ne soit pas démasqué.