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Tag couplegoals sur VIP University ♥ EmptySujet: Yu Christian - DPR IAN [FINI]
Yu Christian - IAN

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Rechercher dans: Fiches validées   Tag couplegoals sur VIP University ♥ 19nHBHDSujet: Yu Christian - DPR IAN [FINI]    Tag couplegoals sur VIP University ♥ LXYoaFnMar 01 Juin 2021, 05:48


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Formulaire d'inscription
Entretien dans le bureau de la direction
If you want, we can get on a spaceship, fly accross the night sky. I can pick the stars and place them in your hands.

Yu Christian - DPR IAN

Chère madame la directrice,
mon nom anglais est Yu Christian, tandis que mon nom coréen est Yu Ba Rom, mais mes fans m'appellent parfois DPR IAN. J'ai actuellement 30 ans, car je suis né le 06 septembre 1990 à Sydney en Australie et je suis australo-coréen. En plus d'être prof à VIP, je suis surtout fondateur, éditeur en chef, directeur, producteur et rappeur chez DPR (DREAM PERFECT REGIME) et mes activités sont gérées par l'agence DPR. En ce qui concerne ma famille j'ai mes parents et la DPR que je considère comme telle. Étant donné que je n'ai aucun secret pour vous madame la directrice, vous pouvez aussi savoir que je suis hétérosexuel, même si tout le monde en doute quand ils me voient avec mon meilleur ami et je suis célibataire. J'aimerais m'inscrire à VIP University dans le secteur Seonsaengnim et personnel car j'aimerais éviter une expérience traumatisante à la nouvelle génération et montrer qu'il y a plusieurs moyens de réussir, de se développer et de s'épanouir.
Je vous joins les renseignements demandés pour l'inscription.

Quel genre de personne es-tu ?

Mettre dans src le lien d'une image de largeur mini 100px sans supprimer les guillemets. Elle sera redimensionnée.Ton caractère
Au quotidien on me décrit comme étant créatif, chaleureux, ambitieux mais aussi chiant, peureux et on pense souvent que je suis un bad boy, et j'ai pour habitude de respirer ? Je ne sais pas ? Je ne remarque plus vraiment mes habitudes... J'ai l'habitude d'apprécier rester à la maison. J'aime sortir et profiter de la belle température, que ce soit pour une balade à moto ou surfer, mais je ne suis pas une personne qui souffre de rester chez soi et simplement bosser sur sa musique. J'ai l'habitude de faire attention à mes entraînements, ne voulant pas me retrouver avec le label de «skinny legend» encore. Je n'arrive pas à manger très épicé, je sais, honte à moi, blabla. La vie est ainsi faite. Rouler des yeux quand on me critique pour ça fait parti de mes habitudes. Je préfère cuisiner moi-même pour mes invités, plutôt que de commander. Il faut dire que je me débrouille bien et que je tire une satisfaction de les voir apprécier !

Qu'est-ce qui te différencie ?
Ce n'est nullement un secret, puisque mes traits le crient haut et fort : je suis à moitié Australien. Né avec les kangourous et les koalas, je suis un beau mélange occident et orient. Le meilleur des deux mondes, si on veut mon ''humble'' avis. J'adore les tatouages et j'en ai d'ailleurs plusieurs. Cependant, ajouter cela à mon intérêt pour les motos et vous obtiendrez bien vite cette image de bad boy que plusieurs se font de moi. Je ne me considère pas comme tel, puisque je me préoccupe de ce que les autres pensent de moi et garde à coeur le bonheur des autres. Ma plus grande peur est d'ailleurs de mourir complètement seul. Vous savez, cette image de vieux délaissé et abandonné de tous. Celui qui est mort depuis 6 ans, mais dont personne n'a remarqué l'absence ? Je ne supporte pas l'idée que cela puisse m'arriver. D'ailleurs, quel vrai bad boy aurait autant peur du paranormal que moi ? Je ne supporte pas de regarder les films d'horreur, puisqu'ils m'effraient trop et la simple idée de parler de fantômes me fout les jetons ! Ne leur donnez pas l'idée de venir près de moi en les invoquant !!!

Une autre chose qui me différencie est probablement ma relation fusionnelle avec mon best bro. Je suis convaincu qu'on s'est connus dans une autre vie. On était peut-être un couple marié pendant toute leur vie, des meilleurs amis, des frères, des soeurs, qu'est-ce que j'en sais ? Mais étant assez vocal sur mon affection pour lui, on me demande souvent si je fais partie de la famille LGBTQ+. J'ai énormément de respect pour les gens qui en font partie, mais non. Seung Gi devient une femme demain ? Je l'épouse direct. Si j'étais une femme ? J'aurais déjà un genou à terre à lui déclarer ma passion pour le reste de ma vie. Mais comme il est un homme, je vais me contenter d'aller manger des ramens chez lui à toutes heures du jour ou de la nuit. Une romance ne verra pas le jour entre nous, pas dans cette vie, désolé pour les fans qui shippaient. #couplegoals a peut-être été inventé pour nous, mais nous n'en sommes pas un et ça ne changera pas.

Ah ! J'adore surfer ! Chaque fois que je rentre en Australie, j'en profite pour aller murmurer quelques mots doux aux vagues. David de Lilo et Stitch était d'ailleurs un de mes personnages favoris, quand j'étais gamin. C'était le seul qui savait surfer, à ma connaissance. J'étais d'ailleurs convaincu que les films étaient réels. J'attendais que Peter Pan arrive pour aller vivre des aventures et j'espérais rencontrer mon propre alien bleu... Chacun son truc. Je sais malheureusement que ce ne sont que des fictions bien ficelées, aujourd'hui.

Qu'as-tu fait pour être célèbre ?

J'ai toujours eu un amour envahissant pour la musique. Je jouais du drum, quand j'étais gamin et je faisais parti d'un band hardcore metal. J'ai toujours ressenti ce besoin de m'exprimer, de partager mes émotions avec les autres. Seulement, ce n'est pas une chose aisée à faire. Les gens ne peuvent pas aussi bien comprendre, sans contexte détaillé et en n'ayant pas vécu la même chose. La musique et l'art visuel (les MV par exemple) aident à faciliter la communication. J'ai été profondément touché par la première comédie musicale que j'ai vu avec ma mère. C'était Cats. Je ne sais pas ce que c'était, la musique, la danse, les costumes... mais j'avais envie de faire la même chose. Moi aussi, je voulais faire vivre des émotions aux autres.

La danse a pris le pas sur le reste, à un certain point. L'Australie est un pays plutôt chill, tandis qu'en Corée... tout va rapidement, tout est intense. La danse et la musique étaient en explosion avec la croissance de la hallyu. Je voulais vivre ça. Je voulais danser avec des gens passionnés, m'exprimer, susciter des réactions, toucher des âmes... Ma mère m'a dit qu'elle me laisserait y aller, si j'allais à l'université. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais je me suis tapé une année en sciences. Je m'y sentais enfermé, ce n'était pas ma place. Cependant, je prenais sur moi, j'économisais comme je pouvais et je me disais que la liberté approchait.

L'ironie... puisqu'à mes dix-huit ans, je suis effectivement venu m'installer en Corée du Sud et qu'en 2012, je débutais une expérience traumatisante dans l'industrie de la K-Pop. Étant le premier membre, j'ai aidé les autres avec leur anglais... ça, ça ne me dérangeait pas. Mais, les « contrats esclavagistes » qui ont tant fait scandales, j'en ai souffert. Les conditions de travail horribles et je ne peux que déplorer le fait que ma compagnie était assez connue, mais qu'elle gardait cette mentalité et cette attitude qu'avait l'ancienne génération avec ses artistes. Tout allait tellement vite, je n'avais même pas le temps de réaliser quoique ce soit. Même si je le réalisais et me disais que c'était impossible d'être traité comme ça, j'étais sous contrat et ça compliquait tout. Simplement quitter fût difficile, à cause de ce contrat...

Peu après la séparation des C-CLOWN, en 2015, j'ai rencontré DPR REM, grâce à une connaissance commune. Il venait de débarquer de New York, c'était sa première année en Corée et il ne parlait pas très bien la langue encore. Parler en anglais a donc grandement aidé à ce qu'on se rapproche. J'étais désillusionné de l'univers de la K-Pop et de l'industrie musicale coréenne, après ce que j'avais vécu. Je voulais continuer de faire de la musique, mais différemment. Je voulais changer le monde, rien que ça, et il partageait plusieurs de mes idées.

DPR est né dans cette optique : des amis qui veulent faire de la musique librement, des amis qui font de la bonne musique ensemble, des amis qui font du business ensemble et qui réussissent. Pas besoin d'un contrat esclavagiste, pas besoin d'une grosse maison d'entertainment qui traite mal ses artistes. On peut réussir, si on a la passion et le talent, si on travaille et qu'on se respecte. Nos budgets ne sont pas ceux des BTS ou des BLACKPINK, sans dire quoique ce soit de mal d'eux. On n'a clairement pas les mêmes financements derrière nos MVs, mais on se fait connaître tout de même. On réussit à vivre de notre passion et faire ce qu'on aime. Ce ne sont malheureusement pas tous les artistes qui peuvent en dire autant. Un nouveau groupe sort chaque semaine ou presque... même s'ils viennent d'une des grosses maisons de la hallyu, le succès n'est pas garanti. Le succès n'est pas garanti avec DPR non plus, c'est vrai, mais au moins, je suis libre. Les contrats ont changé, plusieurs artistes ont poursuivi leurs agences et etc. C'est tant mieux et je ne souhaite que le succès aux autres, mais ça m'a trop marqué, personnellement.

Ce n'est pas un secret et je ne sais pas si ça me différencie vraiment, mais je suis bipolaire. C'est un fait connu, puisque mon premier album solo est une réflexion sur mon expérience de ce trouble. Je le sais depuis que je suis adolescent. Ça n'a sûrement pas aidé à mon expérience de la K-Pop, mais j'ai réussi à faire ''la paix'' si on veut avec ça. Le personnage MITO est cette personne que je suis, quand je suis dans une phase dépressive. Cette personne qui prend ma place et qui dit des choses que je ne voudrais pas, qui blesse les gens que j'aime... Il est intense, il ne ressent rien, il ne reconnaît pas ses amis comme ses amis... Mais, il voit la beauté dans toute cette noirceur aussi. C'est ma façon d'explorer ma bipolarité, de trouver du beau dans le tragiquement sombre.

Je suis le directeur derrière les vidéos de plusieurs autres artistes aussi : Body de Mino, HOLUP de Bobby, Borders de Amber, Beautiful de Amber, Could you be mine de PHANTOM, Wake me up de Taeyang, FRIENDS de GREE & Rudal's, Time Lag 2 de P-Type et tous les vidéos de DPR LIVE.

Raconte-moi ton histoire

Mettre dans src le lien d'une image de largeur mini 100px sans supprimer les guillemets. Elle sera redimensionnée. La rencontre de mes parents ? Aucune idée. Je n’ai jamais pensé demander à ma mère comment ça s’était passé, ni pourquoi ils se sont séparés. J’étais si jeune lorsqu’ils ont décidé que la vie de famille ce n’était pas leur truc, que les imaginer former un couple est perturbant. Certes, c’est arrivé, autrement je ne serais pas là. Je le sais. Mais peut-être que je suis un miracle de la vie ? Bon, j’exagère, je suis looooin d’être ça. Après la séparation de mes parents, j’ai vécu avec ma mère. Cette femme est la meilleure à mes yeux. J’ai toujours été proche d’elle, je l’ai toujours adoré. On peut dire que j’étais un peu le gamin perdu dans les jupes de sa mère, mais ça ne m’a jamais gêné. J’étais un bambin joyeux, souriant et rieur. Apparemment que je saluais tout le monde à l’épicerie, mais que je refusais de partager mes friandises. Les sucreries, c’était sacré. Ça m’appartenait et à personne d’autre ! Il n’y a qu’avec Seung Gi que j’en partageais, parfois, pour la plus grande surprise de tous. Bien sûr, une sucette bien dégoulinante de bave… ça vend du rêve ! Mais, quand on est petits, on n’y pense pas. Enfin, personnellement, je devais avoir un an ou deux, alors je ne connaissais pas encore les concepts d’hygiène et tout ça. Lui, vous pouvez lui demander ses raisons. Peut-être qu’il le savait que ce serait le plus près qu’on se rendrait physiquement, malgré une amitié qui deviendrait fusionnelle.

Mon enfance a été douce et rayonnante. Je garde surtout de bons souvenirs de cette époque. On a fini par déménager dans un coin perdu de campagne avec ma mère. J’étais littéralement le seul asiatique du coin. J’étais exotique. Ça ne me dérangeait pas, cela dit. Les gens étaient gentils avec moi, je passais beaucoup de temps à la plage, apprenant à surfer ou simplement m’amusant à nager. Je regardais souvent le ciel, cherchant mon alien qui en tomberait avec un rire machiavélique. J’apprenais à jouer du drum, me passionnant très tôt pour la musique. Je me faisais facilement des amis et même qu’on a fondé notre petit band de hardcore metal, en grandissant. Ce n’était rien de fou, mais, moi, ça m’emballait. J’aimais créer et partager, exprimer des choses que je n’arrivais pas autrement. Je rêvais de musique, d’art et de communication sans barrière. J’étais naïf, en gros. Bien sûr, étant l’homme de la maison, je me devais de faire ma part et de me montrer mature, responsable. Je n’étais pas le genre de gamin qui ne fout rien à la maison et qui se fait tout servir sur un plateau. Je voulais aider et faire ma part. Enfin, ça, c’était jusqu’à l’adolescence.

Cette époque fut plus difficile. Je ressentais les choses de manières plus intenses ? Je me disais que c’était la puberté, que ça passerait… Tantôt, j’étais heureux fou et je pouvais tout réussir, rien ne m’arrêtait ! Tantôt, je me réveillais et je ne ressentais rien. J’avais l’impression d’être absent de ma propre personne et de regarder cet autre personnage prendre le contrôle. Il n’était pas gentil. Il ne reconnaissait pas mes amis, ma famille… Il était odieux et chiant. Il a dit de ces choses à ma mère ! Je lui en voudrai toujours. Puis, je reprenais finalement le contrôle de mon corps et je devais gérer les dégâts qu’il avait causé. Il s’est avéré que ce n’était pas simplement l’adolescence et que ça n’allait pas simplement me passer… J’avais 16 ans quand on m’a donné mon diagnostic : bipolaire. Évidemment, ça faisait peur. Ma mère voulait m’encourager et m’aider, me montrer qu’elle m’aimait quand-même… mais ça m’a mis un sacré coup. Je ne comprenais pas trop ce que ça voulait dire et même si le médecin tentait d’expliquer, je comprenais surtout que j’étais dingue. Ma mère refusait que j’utilise ce terme et cet ange de femme se renseigna extensivement sur le sujet, cherchant à m’aider le plus possible. Je ne l’ai dit qu’à mon grand frère de cœur, à l’époque. J’étais perdu, confus, un ado paumé avec un cerveau compliqué.

On a commencé à tester différents traitements. C’était chiant tous les effets secondaires, la sensation d’être absent de ma propre vie, le vide que certaines médications créaient… Parce que c’est assez complexe à traiter et il n’y a pas une solution magique et incontestée. Je me réfugiais dans la musique, la danse et la création, j’étais impressionné par la carrière que Seung Gi avait. Moi aussi, je voulais vivre ça. Moi aussi, je voulais participer à cette vague effervescente musicale qui se déroulait en Corée. En Australie, les gens sont relax, ils sont chill. En Corée, tout semblait être intense, passionné. La vie semblait être là-bas ! Ma mère n’était toutefois pas convaincue par l’idée de me lancer dans la musique. C’est que ce n’est pas stable et que le talent ne suffit pas toujours… J’ai donc fait un compromis avec elle. Si j’allais à l’université, elle me laissait partir en Corée. J’ai réussi à être accepté en sciences, je ne sais même pas comment ! Je me sentais emprisonné, j’étouffais dans ce cadre rigide, ce n’était pas ma place… mais je remplissais ma part du contrat. J’avais dix-huit ans quand je suis enfin parti pour réaliser mon rêve. J’avais le cœur gros de quitter ma mère, mais j’avais tellement d’espoirs et d’illusions. Je pensais vraiment que ce serait mon truc.

La désillusion totale. La déconfiture violente. Le rêve qui vole en éclat, prend en feu, dont les cendres deviennent acides… Encore aujourd’hui, je ne comprends pas qu’une agence aussi imposante à l’époque ait pu avoir cette attitude envers ses artistes. J’aimais mes bandmates, j’aimais faire de la musique, j’aimais les fans. Il ne faut pas se méprendre. Mais, l’expérience fut traumatisante et horrible. Je n’avais même pas le temps de m’en rendre compte à l’époque. Je mettais ça sur la nouvelle médication que j’essayais pour réguler ma vie. Peut-être qu’elle a joué son rôle, mais elle n’était certainement pas la seule responsable. Les C-CLOWN resteront toujours une expérience que j’ai vécu, j’ai appris beaucoup de choses, mais je ne recommencerais pas. Partir de l’agence fut compliqué, à cause de leur sale contrat, mais je réussis à me libérer. Peu après, je me lançais dans l’aventure de créer DPR avec des amis.

On voulait créer quelque chose qui nous ressemblait, réaliser nos rêves, pour de vrai. Scott Kim (DPR REM) et moi avons travaillé pendant deux ans sur la production de vidéos d’autres artistes, afin de ramasser de l’argent pour financer nos propres projets. Bien sûr, on travaillait sur nos trucs en même temps, passant par Soundcloud et faisant nos MVs avec nos moyens. DPR a passé par toutes sortes d’étapes, on a travaillé dur pour arriver à quelque chose et je n’en suis pas peu fier. C’est vrai !

Côté personnel, en 2017, j’ai rencontré une jeune femme… Elle a un peu foutu le bordel dans ma vie. Je ne m’y attendais pas, mais la surprise était adorable, plaisante. C’était ma nouvelle friandise que je ne voulais pas partager. Je ne lui ai jamais dit que j’étais bipolaire, je ne l’acceptais toujours pas. De toutes manières, j’étais assez pris par le travail et elle aussi, puisqu’elle était actrice. Notre relation devait rester secrète, chose qui me faisait un peu rouler des yeux, mais je comprenais. J’étais en Corée depuis assez longtemps pour avoir compris que ces choses ne sont pas prises à la légère comme en Australie. Je l’aimais tellement pourtant. Je sais que c’est cliché et qu’on dit toujours ça, mais je n’avais jamais ressenti ça pour personne. J’ai longtemps réussi à ne lui faire voir que le « bon côté » de ma personne, prétextant être malade ou être pris par le travail, durant mes mauvaises phases… Sauf que la relation devenant sérieuse, on se trouvait plus d’occasions de se voir… ça devenait plus compliqué. Je pouvais parfois prétexter des sautes d’humeur, la pression, le stress… Jusqu’à une fois qui fut plus intense que les autres. Je regretterai toujours cette dispute et les choses que je lui ai dit. J’ai fini par lui montrer l’autre, celui qui prend le contrôle sans me demander mon avis et qui est infect, qui ne ressent rien. Je l’ai blessé comme personne n’aurait jamais dû le faire. Elle ne méritait pas ça et m’excuser ne suffisait pas, j’ai préféré mettre un terme à notre relation avant qu’elle ne souffre plus ou qu’elle ne me quitte.

Peut-être qu’elle aurait compris et qu’elle m’aurait accepté, si elle avait su. Ma famille l’a bien fait… Je sais donc que c’est possible… mais je ne m’acceptais pas, moi-même. Alors, il était impensable pour moi de demander à quelqu’un d’autre de le faire. Je rejetais encore violemment cette partie de moi, je refusais encore d’être une personne comme ça. Sans parler du fait que la santé mentale restait encore tabou. Que ce serait-il passé si un scandale avait éclaté au sujet de notre relation ? Si on avait en plus appris que j’étais bipolaire ? Sa carrière brillante et prometteuse aurait été entaché par… ma noirceur ? En plus de lui faire mal, je lui aurais enlevé ça ? Non, je n’arrivais pas à m’y faire. Elle méritait tout le bonheur du monde et je ne pouvais lui offrir que ma personne instable, qui ne s’acceptait toujours pas. Après un an, je mettais une fin définitive à notre relation. Je ne lui demandais pas son avis, je ne lui laissais pas le choix. Je lui souhaitais d’être heureuse, à défaut d’être celui qui pourrait rendre cela possible. Je ne lui ai pas vraiment expliqué pourquoi non plus, la laissant dans l’ignorance jusqu’à tout récemment.

J’ai passé les trois dernières années à plus ou moins l’éviter, fréquentant moins nos amis communs, n’allant plus à nos endroits préférés… La rupture a été horriblement douloureuse pour moi, même si j’en étais l’auteur. J’ai toujours espéré que ça s’était mieux passé pour elle. Je n’ai pas tenté de la contacter, ni de la voir. Le travail me gardait occupé, surtout la création de mon premier album solo. Ce dernier m’a permis de faire une paix relative avec l’autre… d’assumer qui je suis et de trouver une certaine beauté dans la noirceur. Je ne cherche pas à glorifier l’horreur, mais à me la rendre supportable… à accepter que cela peut faire partie de mon quotidien et admettre que du positif peut en ressortir. Je ne suis pas le seul à vivre avec cette maladie. Je ne suis pas le seul à me sentir comme ça. J’ai finalement décidé de parler. Comme tout le monde allait l’apprendre, en écoutant mon album, en regardant les vidéos que j’ai créé, en lisant les entrevues… j’ai préféré la contacter. Un simple message, que je n’étais même pas sûr qu’elle lirait… mais je tenais tout de même à ce qu’elle ne l’apprenne de moi. Je lui devais bien ça.

Seung Gi m'inspirant toujours autant, j'ai décidé de moi aussi me lancer dans l'aventure de l'enseignement. Bien que j'aie plusieurs cordes à mon arc, je m'intéresse davantage au poste de professeur de production. Je crois en mes talents de rappeur, mais j'ai vraiment envie de montrer aux élèves qu'ils peuvent réussir à produire leurs rêves, s'ils mettent la main à la pâte. Il n'y a pas qu'un seul chemin qui mène au succès et je crois commencer à le prouver. J'aimerais donc inspirer plus de gens à faire de même, à réaliser leurs rêves, sans avoir à se sacrifier en chemin. En devenant professeur, je pourrai aider la relève de demain et continuer à changer le monde de la musique, une personne à la fois. Être idole ne devrait pas automatiquement rimé avec « contrat esclavagiste » comme c'était le cas et je crois qu'en éduquant bien les jeunes, ils pourront se faire un avenir plus facile.


Qui se cache derrière l'écran ?

On compte sur toi pour que toutes les données fournies ci-dessous s'avèrent vraies et claires. Présente-toi aux Vipiens en tant que RPgiste.

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Âge : 30 ans...... dans bientôt omg.
Où as-tu trouvé le forum ? Lauly a ranimé la nostalgie...
Ta fréquence de connexion : Souvent ?
As-tu déjà été sur VIP? Si oui, qui jouais-tu? J'y étais, il y a peut-être... 8-9 ans ? Je ne sais plus MDR Ancienne Shi Xiao Shuo - Cookie & Jang Hae Byeol Tag couplegoals sur VIP University ♥ 3581064307
Un dernier mot ? Je suis une québécoise qui aime les ananas, mais je ne prendrai pas offense si ce n'est pas votre cas x) Deux boulots, des études universitaire à distance. Je suis plutôt occupée, mais ma porte est toujours ouverte ♥ Faut juste être patient avec moi !
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crédit (c) Chaussette et C. pour VIP Univ.
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